jeudi 23 janvier 2014

Selon le dictionnaire, « intimider », c’est donner de la crainte et de l’appréhension.

Selon le dictionnaire, « intimider », c’est donner de la crainte et de l’appréhension. Le but de l’intimidation est donc d’affecter une personne dans le but de provoquer cette crainte. Ces craintes peuvent être d’ordre physique ou psychologique. Certaines personnes peuvent être de nature plus craintive et plus facilement intimidable. Nous avons tous un seuil de tolérance personnel. Avec l’expérience, nous devenons plus tolérant face aux attaques, nous développons des forces, des stratégies de défense et de protection. 
Si on cherche activement à nous intimider et qu’on y parvienne, cela signifie que nous sommes dans un état de peur et de crainte. Nous sommes dans un état d’anxiété qui peut ressembler à la panique : Bienvenue dans le mode « survie ».
Comme tu es en mode survie, tu n’as pas le choix. La première chose à faire, c’est de chercher de l’aide immédiatement. Dans le milieu scolaire, l’aide doit être disponible immédiatement. Un psychologue ou un directeur n’ont pas le choix non plus. Ils doivent agir immédiatement pour aider un élève subissant de l’intimidation. Ce droit est maintenant garanti par la loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école.

Pour survivre face à ces attaques, tu dois te protéger de tes agresseurs. Un peu comme pour les arts de combat, tu dois apprendre à parer les coups : éviter les situations à risques, les endroits non surveillés, les personnes plus « toxiques ». À l’inverse, tu dois chercher la compagnie d’amis et d’alliés qui vont t’encourager et t’aider à surmonter cette situation difficile.



 L’intimidation est une forme de violence aux effets sournois qui peuvent durer pendant de nombreuses années. Elle produit des cicatrices affectives qui peuvent affecter les victimes en causant des troubles mentaux, comme la dépression, des troubles de personnalité, des difficultés de concentration des pertes de mémoire. Les effets négatifs de cette forme de violence sont très sévères. Il ne faut donc absolument pas les négliger ou banaliser cette forme de violence. Dans les écoles, cette forme de violence est même interdite par la loi et les membres du personnel doivent obligatoirement agir de concert afin d’éradiquer ce fléau.

Comme toute forme de violence, il faut l’éliminer de notre répertoire comportemental. La violence ne doit plus être une option. Dans le milieu de l’éducation, nous pouvons viser cette pacification des relations interpersonnelle, parce que l’école est un milieu où nous pouvons travailler ensemble sur un objectif commun. Si nous sommes témoins d’un acte d’intimidation, nous devons le dénoncer. Par peur de représailles, il est fréquent que les témoins préfèrent dénoncer des situations de façon confidentielle. La loi visant à combattre l’intimidation et la violence à l’école, prévoit déjà des canaux confidentiels de délation qui doivent être accessibles aux élèves. La recherche prouve que l’intimidation cesse lorsqu’il est dénoncé par un pair témoin. C’est logique. Si personne ne dénonce une situation de violence, les intimidateurs poursuivront leurs activités sans être inquiété. À l’inverse, un intimidateurs dénoncé cessera rapidement son acte de violence.




Les conséquences de cette forme de violence sont sérieuses comme l’anxiété, l’absentéisme, les troubles de la mémoire, la dépression. L'intimidation à l'école a de graves conséquences sur les victimes. Pourquoi certaines personnes font de l’intimidation?
C’est généralement l’acte de lâcheté du plus fort sur le plus faible. Dans le monde animal. Il n’y a pas d’équivalent, car les animaux attaquent pour se nourrir ou protéger leur territoire. Ce qui est triste chez certains humains c’est que la violence est gratuite, sans réel objectif et surtout sans empathie. Qu’est-ce que l’empathie? L'empathie est une notion désignant la «compréhension» des sentiments et des émotions ou des croyances d'un autre individu. Être empathique, c’est comprendre, accepter et tolérer l’autre.
En réfléchissant sur ce sujet, la question que vous vous posez c’est : « Pourquoi certains individus manque d’empathie? » Voici la réponse de la recherche dans ce domaine.
L’empathie demande un investissement en temps, en énergie, en attention, et cette ressource ce fait rare chez les jeunes. Les adolescents font face à beaucoup de stress, de défis. Ils sont confrontés aux « rêves éveillés » que fait miroiter la société de consommation qui s’immisce partout, qui envahit leur monde , que ce soit par l’entremise des réseaux sociaux, des jeux vidéo ou des canaux plus traditionnels de la télé et du cinéma. Le jeune est soumis à de fortes pressions, il doit réussir ces études, avoir une vie sociale et une reconnaissance digne des héros « Avenger ». Certains n’ont pas de support ou d’encadrement d’adulte pour les aider à décrocher de cette pression. D’autres deviennent « accro » et croient devoir avoir un emploi pour pouvoir « se payer » toute cette programmation déguisée en loisir. Toute cette pression produit chez certains jeunes un état anxieux et dépressif. Ils ne peuvent gérer leur état de frustration, perdent leur sens critique et leur capacité d’empathie. Ils n’ont pas de mots pour décrire leur propre frustration, ils en comprennent encore moins les émotions ou sentiments des autres. Ces jeunes deviennent alors des intimidateurs, car ils n’ont pas de recul, ils ne peuvent réfléchir aux conséquences de leurs actes. On peut souvent observer qu’ils se réfugient dans une adhésion conformiste à des valeurs et croyances collectives teintées de stéréotypes et de préjugés, plus confortables aux esprits faibles.