mercredi 28 avril 2010

Validité discriminante des questionnaires comportementaux dans l'évaluation du TDAH

« Prenons l’exemple de Rémi… »

Dans le premier chapitre de l'ouvrage collectif « Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité », une vignette illustre bien la difficulté d’établir le diagnostic de trouble déficitaire de l’attention (TDAH).

Pour établir un diagnostic précis de TDAH, les psychologues doivent aller au-delà des symptômes apparents et les interpréter en s’appuyant sur leur solide formation professionnelle et une méthodologie scientifique rigoureuse. Dans la vignette, Rémi qui est un enfant de six ans dont les parents viennent de se séparer, pourrait présenter des comportements s’apparentant aux symptômes de TDAH. On démontre qu’utiliser un simple questionnaire comportemental (comme le Conners) pour diagnostiquer cet enfant serait un exercice périlleux, sur le plan de la validité scientifique.

En effet, une étude citée dans ce chapitre révèle qu’il n’y a pas de relation cliniquement significative entre les scores obtenus à ces questionnaires et le diagnostic obtenus à l’aide d’outils plus objectifs, comme des tests cognitifs évaluant les capacités d’attention soutenue, par exemple. Ce sont de tels tests, utilisés à la clinique des troubles de l'attention de l’hôpital Rivière des Prairies, qui permettent de départager les faux positifs, des vrais cas de TDAH.

C'est donc dire que le pouvoir prédictif des questionnaires comportementaux reste faible en raison de la subjectivité du jugement nécessaire pour y répondre. Pour que le diagnostic soit précis il faut s’assurer, selon ces auteurs, d’utiliser des tests plus objectifs et plus valides.

Référence :
Chevalier, N., M.C. Guay, A Achim, P. Lageix et H. Poissant (2006). Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité: Soigner, éduquer, surtout valoriser. Québec: Presses de l'Université du Québec.

Validité discriminante des questionnaires comportementaux dans l'évaluation du TDAH

« Prenons l’exemple de Rémi… »

Dans le premier chapitre de l'ouvrage collectif « Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité », une vignette illustre bien la difficulté d’établir le diagnostic de trouble déficitaire de l’attention (TDAH).

Pour établir un diagnostic précis de TDAH, les psychologues doivent aller au-delà des symptômes apparents et les interpréter en s’appuyant sur leur solide formation professionnelle et une méthodologie scientifique rigoureuse. Dans la vignette, Rémi qui est un enfant de six ans dont les parents viennent de se séparer, pourrait présenter des comportements s’apparentant aux symptômes de TDAH. On démontre qu’utiliser un simple questionnaire comportemental (comme le Conners) pour diagnostiquer cet enfant serait un exercice périlleux, sur le plan de la validité scientifique.

En effet, une étude citée dans ce chapitre révèle qu’il n’y a pas de relation cliniquement significative entre les scores obtenus à ces questionnaires et le diagnostic obtenus à l’aide d’outils plus objectifs, comme des tests cognitifs évaluant les capacités d’attention soutenue, par exemple. Ce sont de tels tests, utilisés à la clinique des troubles de l'attention de l’hôpital Rivière des Prairies, qui permettent de départager les faux positifs, des vrais cas de TDAH.

C'est donc dire que le pouvoir prédictif des questionnaires comportementaux reste faible en raison de la subjectivité du jugement nécessaire pour y répondre. Pour que le diagnostic soit précis il faut s’assurer, selon ces auteurs, d’utiliser des tests plus objectifs et plus valides.

Référence :
Chevalier, N., M.C. Guay, A Achim, P. Lageix et H. Poissant (2006). Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité: Soigner, éduquer, surtout valoriser. Québec: Presses de l'Université du Québec.

lundi 26 avril 2010

Intelligence, and how to get it (2009)

À la page 61 de ce livre sur l'environnement et l'intelligence, Richard Nisbett explique comment le nombre d'élèves dans un classe peut influencer le développement de leur quotient intellectuel.

Intelligence, and how to get it (2009)

À la page 61 de ce livre sur l'environnement et l'intelligence, Richard Nisbett explique comment le nombre d'élèves dans un classe peut influencer le développement de leur quotient intellectuel.

mercredi 14 avril 2010

Le jumelage élève-ordinateur 1:1 augmente les résultats scolaires et la motivation

Les élèves qui utilisent un ordinateur pendant toutes les heures de cours réussisent mieux et sont plus motivés que les élèves des classes traditionnelles qui utilisent les technologies informatisées de façon sporadique.

Une série d'études publiées dans le "Journal of Technology, Learning and Assessment" démontrent que l'utilisation intensive de ces technologies augmente donc les résultats des élèves.

Lire l'article du JTLA :

http://escholarship.bc.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1236&context=jtla

Le jumelage élève-ordinateur 1:1 augmente les résultats scolaires et la motivation

Les élèves qui utilisent un ordinateur pendant toutes les heures de cours réussisent mieux et sont plus motivés que les élèves des classes traditionnelles qui utilisent les technologies informatisées de façon sporadique.

Une série d'études publiées dans le "Journal of Technology, Learning and Assessment" démontrent que l'utilisation intensive de ces technologies augmente donc les résultats des élèves.

Lire l'article du JTLA :

http://escholarship.bc.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1236&context=jtla

Les manuels numériques vidéoprojetables

Voici une innovation très intéressante qui commence à s’implanter dans les écoles.

Certains manuels scolaires et leurs pochettes existent en version numérique dite vidéoprojetable. Ils peuvent être projetés dans leur intégralité. Il s’agit d’outils qu’on peut facilement zoomer, cacher, surligner, qui facilitent et peuvent même appuyer les explications données en classe. Cette nouveauté technique fera sûrement son implantation graduelle dans les écoles.

http://www.nathan.fr/manuels-videoprojetables/

Les manuels numériques vidéoprojetables

Voici une innovation très intéressante qui commence à s’implanter dans les écoles.

Certains manuels scolaires et leurs pochettes existent en version numérique dite vidéoprojetable. Ils peuvent être projetés dans leur intégralité. Il s’agit d’outils qu’on peut facilement zoomer, cacher, surligner, qui facilitent et peuvent même appuyer les explications données en classe. Cette nouveauté technique fera sûrement son implantation graduelle dans les écoles.

http://www.nathan.fr/manuels-videoprojetables/

Quels sont les déterminants de la motivation scolaire?

Dans son livre « La motivation en contexte scolaire », Rolland Viau répond à cette question. La motivation est d’abord déterminée par la perception de la valeur d’une activité d’apprentissage, soit son utilité dans la vie ou son instrumentalité en termes d’accès à des études supérieures, par exemple. La motivation scolaire d’un élève est également déterminée par sa perception de sa capacité à apprendre, de sa compétence, de son efficacité à contrôler son rendement et ses performances dans les tâches scolaires. Par exemple, si on le questionne sur ses attributions, il pourra identifier correctement à quoi ses succès et échecs sont dus et s’il en est responsable.

Comment la motivation influence-t-elle la performance scolaire ?

La motivation à elle seule, ne suffit pas. Même très motivé pour réussir à progresser dans ses apprentissages, l’élève doit faire le choix d’étudier et d’apprendre. Il doit y avoir un passage à l’acte. L’élève doit s’engager dans sa tâche d’apprenant. Cet engagement se révèle lorsqu’un élève contourne les obstacles et fait montre de persévérance devant les difficultés inhérentes aux activités d’apprentissages. Par exemple, devant une incompréhension, il demandera des explications supplémentaires au professeur, ou à ses amis. Il n’abandonnera pas sans avoir essayé diverses stratégies de solution de problème.

Qu’est-ce qui détermine l’engagement à faire ce choix d’étudier ?

Comme pour tous les choix, le principal déterminant de ce choix d’étudier est la priorité qu’on lui donne dans notre vie, dans notre projet de vie.


Voici comment je résume ce modèle :







http://tecfa.unige.ch/proj/learnett/groupe/groupe2/Ressources/Motivation_Viau.pdf


RÉFÉRENCE:

Quels sont les déterminants de la motivation scolaire?

Dans son livre « La motivation en contexte scolaire », Rolland Viau répond à cette question. La motivation est d’abord déterminée par la perception de la valeur d’une activité d’apprentissage, soit son utilité dans la vie ou son instrumentalité en termes d’accès à des études supérieures, par exemple. La motivation scolaire d’un élève est également déterminée par sa perception de sa capacité à apprendre, de sa compétence, de son efficacité à contrôler son rendement et ses performances dans les tâches scolaires. Par exemple, si on le questionne sur ses attributions, il pourra identifier correctement à quoi ses succès et échecs sont dus et s’il en est responsable.

Comment la motivation influence-t-elle la performance scolaire ?

La motivation à elle seule, ne suffit pas. Même très motivé pour réussir à progresser dans ses apprentissages, l’élève doit faire le choix d’étudier et d’apprendre. Il doit y avoir un passage à l’acte. L’élève doit s’engager dans sa tâche d’apprenant. Cet engagement se révèle lorsqu’un élève contourne les obstacles et fait montre de persévérance devant les difficultés inhérentes aux activités d’apprentissages. Par exemple, devant une incompréhension, il demandera des explications supplémentaires au professeur, ou à ses amis. Il n’abandonnera pas sans avoir essayé diverses stratégies de solution de problème.

Qu’est-ce qui détermine l’engagement à faire ce choix d’étudier ?

Comme pour tous les choix, le principal déterminant de ce choix d’étudier est la priorité qu’on lui donne dans notre vie, dans notre projet de vie.


Voici comment je résume ce modèle :







http://tecfa.unige.ch/proj/learnett/groupe/groupe2/Ressources/Motivation_Viau.pdf


RÉFÉRENCE: